Qui est donc cet auteur aujourd’hui incontournable ?
A tout juste 50 ans, Michel Bussi a commencé à écrire alors qu’il enseigne à l’université de Rouen. Ce sont les Editions des Falaises qui accepteront de publier dès 2006 « Code Lupin », un Da Vinci Code normand ; « Omaha Crimes », le thriller du débarquement ; « Mourir sur Seine », le polar de l’Armada et « Sang Famille », traque dans les Anglo-Normandes.
Chaque roman est une nouvelle intrigue qui se déroule en Normandie. Le talent de l’écrivain est immédiatement reconnu, et les récompenses tombent les unes derrière les autres : prix Sang d’encre de la ville de Vienne en 2007, prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, prix Octave Mirbeau de la ville de Trévières 2008, prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre.
Ce sont les Presses de la Cité qui éditeront ses romans à partir de 2011. Avec les « Nymphéas noirs », un huis-clos à Giverny, Michel Bussi décroche la palme du roman policier le plus primé de l’année. Il obtient le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, le prix du polar de Villeneuve-lez-Avignon, le prix Michel Lebrun de la 25ème heure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d’Encre de la ville de Vienne et le Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands.
le-phenomene-michel-bussi-
Mais c’est en 2012 que l’auteur « explose », avec « Un avion sans elle », son tout premier livre qui n’est pas situé en Normandie. Une intrigue psychologique récompensée par le prix Maison de la presse 2012, le Prix du Roman populaire 2012 et le Prix du Meilleur Polar francophone 2012 à Montigny-les-Cormeilles. Le roman s’est vendu à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires et vingt-cinq pays en ont acheté les droits de traduction. Le phénomène Bussi est né.
En 2013, Michel Bussi récidive en signant un suspense qui se déroule à L’Ile de La Réunion : « Ne lâche pas ma main ». Il y a séjourné de nombreuses fois et apprécie ce département d’Outre-Mer si éloigné de sa Normandie. Là encore, les prix se succèdent.
En 2014, retour sur les falaises d’Etretat avec « N’oublier jamais ». La marque de fabrique de l’auteur continue de plaire aux lecteurs et les ventes de ses romans en livre de poche s’envolent !
Il devient le 5ème auteur français le plus lu (derrière Guillaume Musso, Katherine Pancol, Marc Levy et Gilles Legardinier).
Cette année, « Maman a tort » est un polar qui se déroule au Havre. L’auteur fait fondre le cœur des lectrices avec un jeune garçon, prénommé Malone, qui est au cœur d’une déroutante manipulation. Une course contre la montre est engagée, car la mémoire de l’enfant s’efface et lui seul détient la clé de l’énigme…
Malgré ce parcours ahurissant, Michel Bussi reste un homme simple, humble. Il est désireux de réussir à passionner son lectorat en lui concoctant des intrigues où manipulation et faux-semblants se côtoient. Il continue d’enseigner alors qu’il prend très au sérieux son travail d’écriture. Plein d’espoirs, il aimerait que les romans dont les droits ont été achetés soient bientôt sur les écrans.
Si vous le croisez sur un salon, vous serez subjugués par sa disponibilité et l’écoute qu’il accorde à chacun de ses fans. Car, oui, Michel Bussi détient un lectorat fidèle, passionné et exigeant. Alors, phénomène ou pas, le dialogue s’installe pour le plus grand plaisir du lecteur et de l’auteur.
Incroyable parcours qui n’est certainement que le début d’une reconnaissance de talent incontestable.